Sommet européen : la propagande européiste ne prend plus

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 La situation continue de s’aggraver.

Le fameux « sommet européen de la dernière chance » du 29 juin 2012 n’a fait illusion que 2 jours.

Dès que les investisseurs internationaux ont compris que, malgré les mensonges éhontés de la presse des larbins (de type TF1 ou “Le Monde” en France), aucune décision réelle n’avait été prise (et ne pouvait être prise), les craintes sur l’état de délabrement de la situation espagnole et italienne ont repris le dessus.

En conséquence, les taux de refinancement de l’Espagne et de l’Italie exigés par les marchés financiers ont recommencé à exploser.

Ce graphique retrace l'évolution des taux des obligations à 10 ans sur l'Espagne et sur l'Italie au cours de la semaine. (sources : http://www.bloomberg.com/quote/GSPG10YR:IND et http://www.bloomberg.com/quote/GBTPGR10:IND)

COMMENTAIRES

Ces taux sont de nouveau intolérables pour l’Espagne et l’Italie. La situation nécessiterait donc des mesures très urgentes mais il n’y a rien en vue. En particulier, le MES – actuellement examiné par le Tribunal Constitutionnel de Karlsruhe – n’est pas prêt de fonctionner puisque, même si la Cour constitutionnelle allemande l’approuvait, il n’entrera pas en service au mieux avant 2013.

Il ne règlerait d’ailleurs rien du tout puisqu’il ne s’agit au fond que d’un tour de passe-passe qui consisterait à faire financer les dettes des banques espagnoles par de nouvelles dettes auprès des contribuables de la zone euro. Ce qui ne ferait de toute façon que repousser et aggraver les échéances, en élargissant le problème à toute l’Europe.

On a vu, ce vendredi 6 juillet, que les gouvernements de la Finlande et des Pays Bas sont d’ores et déjà résolus à ne pas laisser ruiner leurs peuples pour cette folie.

Et le gouvernement allemand, qui examine le désastre de très près, ne le laissera pas ruiner le peuple allemand.

Parmi les grands pays d’Europe encore solvables, seule la France semble résolue à accepter de bon cœur de ruiner son peuple. Il est vrai que le quidam qui a été installé à l’Élysée par les forces qui verrouillent les médias n’a rien à leur refuser.

CONCLUSION

Ce week-end, il faudrait organiser le 20ème « sommet européen de la dernière chance » pour tenter de retarder encore un peu l’heure de vérité qui arrive.

Mais la propagande ne prend plus. C’est bien le Titanic « ZONE EURO » qui est en train de couler.

La seule question est : combien reste-t-il encore de mois, de semaines, ou de jours avant qu’un premier pays annonce brutalement sa sortie ?

Francois Asselineau